Pour booster naturellement ses performances sportives, tout en respectant son corps, on peut se tourner vers certains aliments et compléments alimentaires.
Du côté des aliments, il est très utile de consommer régulièrement, au moins une fois par semaine, des huitres. Ce mollusque est en effet un puissant revitalisant naturel, tout en étant une très bonne source de protéines indispensables à la production d'énergie. Outre l'iode qu'elle contient, l'huitre renferme le totum des Oligo Eléments hautement assimilables. Or les OE interviennent au niveau de tous les métabolismes par le biais des réactions enzymatiques. C'est donc un « alicament » (contraction d'aliment et de médicament) de premier ordre qui se révélera précieux à toutes les étapes de la préparation sportive pour améliorer rapidement son rendement et éviter l'épuisement. La prise de spiruline, micro algue d'eau douce sera aussi à tester, par sa richesse en micro nutriments.
La consommation de pollen en pelotes, à raison d'une cuillère à soupe longuement mastiquée avant le petit déjeuner, est aussi intéressante.
Le pollen est l'aliment des abeilles, il est donc complet dans ses apports en : sels minéraux, oligo éléments, vitamines du groupe B, C et E (vitamine intéressante puisqu' elle économise l'oxygène), provitamine A. C'est en outre un aliment riche en acides aminés essentiels et en flavonoïde utile pour la circulation veineuse. Ses effets revitalisants amènent à le consommer lors d'une convalescence, en période de croissance, et pour ce qui nous intéresse ici, dans le cadre d'une préparation sportive. On peut y associer une petite dose de gelée royale bio et française (on évitera ici les produits d'importation même bio), qui va agir comme un stimulant par sa richesse en vit B5, à l'action sur les glandes surrénales. Toutefois cette complémentation n'excédera pas 3 semaines, sous peine de voir apparaître des phénomènes d'hypertension.
Pour favoriser l'irrigation générale de l'organisme et l'apport d'oxygène à toutes les cellules et particulièrement aux muscles, se tourner vers les aliments riches en vit E. Tonicardiaque et économisatrice d'oxygène, la vitamine E augmente la possibilité d'un effort long et soutenu. Elle évite par ailleurs l'apparition de crampes et d'une fatigue prématurée lors d'un sport d'endurance. La meilleure source de vit E est le germe de blé. On en trouve sous forme de paillettes à saupoudrer sur les aliments (crudités, soupes, entremets), mais toujours sans cuisson .En consommer l'équivalent d'une cuillère à soupe quotidiennement. A défaut, prendre une gélule de vitamine E par jour en veillant à sa qualité.
Sur le plan du rendement sportif, le coureur tirera des bénéfices de la phytothérapie. Ainsi il pourra se supplémenter pendant quelques jours avant la compétition, avec de l'extrait de bourgeon mère de Cassis (Ribes nigrum).
Cette spécialité de gemmothérapie a diverses applications mais ce qui nous intéresse ici est son effet « cortisone like » qui stimule la production naturelle de cortisone, aux propriétés anti inflammatoire, antalgique et stimulante. Prendre 10 à 15 gouttes de Bourgeon Cassis dans de l'eau, le matin pendant 7 jours avant le Jour J.
En aromathérapie certaines huiles essentielles riches en terpènes vont avoir aussi un effet cortisone like. Il s'agit principalement des HE d'épinette noire (Picea Mariana) et de pin sylvestre (Pinus Sylvestris). Pour réaliser une huile de massage naturellement énergisante, diluer 60 gouttes d'HE d'épinette noire et 60 gouttes d'HE de Pin sylvestre dans 80 gouttes d'huile végétale et appliquer 6 à 8 gouttes du mélange obtenu en regard de la zone de reins, 2 à 3 fois par jour, pendant 15 jours et au moins 3 jours avant le début de la compétition.
Puisqu'il s'agit ici d'accompagner au mieux les performances sportives , il est inévitable de parler de la Rhodiola Rosea.
Cette plante dite « adaptogène » s'illustre par ses capacités à lutter contre toute forme de stress, y compris oxydatif, et par son potentiel à accroitre la résistance de l'organisme, sans le doper. De nombreuses études font état des bénéfices santé de cette plante, largement utilisée par les sportifs soviétiques comme « arme secrète » avant la chute du rideau de fer et qui revient aujourd'hui sur le devant de la scène. Cette plante de l'extrême, qui vit et croît dans des conditions climatiques incroyables en Sibérie mérite un article à elle seule, tant elle a d'atouts dans sa besace, ce qui n'est pas le sujet ici. Gardons simplement en tête qu'elle sera utile pour améliorer le rendement sportif, en la prenant 1 semaine sur 2, à raison de 2 à 3 gélules par jour le matin. La société NATURA MUNDI la commercialise et s'est engagée dans sa culture aux côtés de l'IFPA.
Citons enfin pour terminer ce rapide tour d'horizon, la spécialité FORTIOR, complément naturel à base de poudre d'huitre mollusque, de poudre d'ortie urticante et de plantule de blé germé. En période d'entrainement classique, prendre 3 gélules matin et midi au cours des repas. 3 jours avant une compétition, passer à 9 gélules réparties sur les 3 repas.
